Réseaux d’eau actuels à Paris

A Paris, il existe deux réseaux d’eau: un réseau d’eau potable et un réseau d’eau non potable.

L’eau potable arrive aux habitations et aux différentes fontaines [1] dans Paris. Ce réseau est dédié à l’alimentation et à l’hygiène, l’eau étant le premier des aliments [2]. Il y a d’une part les fontaines dans les bois, les parcs, les squares, les jardins et les cimetières (plus de quatre cents) et d’autre part les fontaines dans les rues (la centaine de fontaines « Wallace », les « Pétillantes », les quatre « Millénaire », les fontaines à l’Albien [3], etc …) y compris les fontaines des réseaux historiques comme celui du réseau Médicis [4] ou ceux des anciennes pompes sur la Seine [5], [6]. D’après Dulaure dans sa « Statistique » de l’ « Histoire de Paris » en 1847, Paris comptait au moins 127 fontaines publiques. D’après « eau de Paris », chaque jour, à Paris, 470 000 m3 d’eau sont consommés soit l’équivalent de 125 piscines olympiques (50 m x 25 m x 3 m). Cette eau est acheminées par 1990 km de canalisations.

Le réseau d’eau non potable et ses 1700 km de canalisations a d’autres fonctions d’utilité publique, elle permet l’arrosage et l’alimentation des parc et jardins (hors fontaines accessibles, citées plus haut, image à la Une, fontaine Stravinsky), le nettoyage de la voirie en surface et en sous-sol le curage des égouts.

arrosage avec rampe 1910

Arrosage en action 1910

boite a debit variable paris 1910 — Arrosage en 1910 dans Paris

Plus récemment compte-tenu de ses propriétés l’eau non potable sert également à rafraîchir l’air ambiant des « îlots de chaleur urbains » (cette technique est largement usitée au Japon). Et enfin, en tant que fluide caloporteur l’eau non potable est désormais recyclée comme source d’énergie pour la climatisation de bâtiments, à commencer par l’Hôtel de Ville de Paris. Par ailleurs la température de l’eau à l’Albien (environ 27°C) est déjà utilisée en région parisienne pour la géothermie basse énergie c’est-à-dire pour le chauffage de milliers d’habitations.