Il coule de source de s’intéresser à La Fontaine mort à Paris en 1695 rue Plâtrière et né à Château-Thierry en 1621, car son père s’occupait de la juridiction de la « Table de marbre » comme maître des Eaux et Forêt. Les traces de Jean de La Fontaine qui savait à travers ses Fables si bien jouer des éléments [1] se retrouvent dans la pierre de Paris :
- gravée sur la façade de la bibliothèque Sainte-Geneviève rue Cujas,
- dans le jardin du Ranelagh où la fable du corbeau et du renard est évoquée et où le lieu a inspiré ces vers à Philippe Dufour dans son « Paris pittoresque et poétique « : « Inimitable Maître, il instruit l’univers. Et partout, comme ici sous ces ombrages verts, L’aïeul et ses enfants relisent La Fontaine. »,
- au Louvre à l’extérieur on peut admirer une statue du célèbre fabuliste (à l’intérieur du musée également),
- à l’Académie Française où il a été élu en 1684,
- rue Saint-Honoré où il résida chez sa protectrice Madame Marguerite de la Sablière jusqu’en 1693,
- rue Jean-Jacques Rousseau, ancienne rue Plâtrière jusqu’en 1791, où il rendit son dernier souffle le 13 avril 1695,
- enfin, ses ossements reposent au cimetière du Père-Lachaise.
La Fontaine avait été inhumé dans un tout petit cimetière aujourd’hui disparu qui se trouvait rue du Croissant (Paris IIe), exactement en face de l’endroit où, bien plus tard, se tiendrait le café du Croissant dans lequel fut assassiné Jean Jaurès. C’est seulement lorsque ce cimetière a été désaffecté que les restes du fabuliste ont été transférés au Père-Lachaise.
P. S. : je découvre votre site où « le soleil noir de ma mélancolie » (Nerval) trouve matière à s’alimenter, et je vous en remercie.
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Merci d’enrichir de vos « lumières » le blog, pour Gérard de Nerval je me le mets dans un coin surtout qu’il y a une magnifique pierre gravée de sa prose dans le jardin à côté de la tour Saint Jacques ….
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