« Misérables humains ! Cœurs aveugles ! …dans quelles ténèbres et dans quels périls se passe ce peu de vie que nous avons ! Vous êtes donc sourds au cri de la nature. » Lucrèce poète latin du Ier siècle avant J.-C.
« La Terre n’appartient à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre. » Sitting Bull, Chef Sioux
Dans un monde numérique, fini, complexe et imprévisible avec une société de surconsommation donc de surproduction globale, le moins que l’on puisse espérer c’est un développement équilibré, pas intéressé et soutenable – avant de devenir durable – avec des valeurs associées et un principe celui de la réalité :
Le principe de réalité c’est en économie non pas la réforme systématique mais la reconversion des produits et des biens. Les valeurs pour y parvenir c’est avant tout susciter des vocations nouvelles. C’est aussi agir collectivement car l’union fait la force à long terme même si à court terme cela implique un effet de vase communicant.
Le principe de réalité ce n’est pas le principe de précaution, c’est pour l’environnement, assurer plus de sécurité, mais c’est aussi réduire les consommations à commencer par l’eau et les déchets des énergies y compris les nuissances, en valorisant tous ceux qui agissent positivement dans le sens de l’innovation durable.
Quand au volet social il faut plus d’actions solidaires en y associant les cultures avec un accent particulier mis sur l’éducation par une transmission des connaissances et une reconversion des savoirs.
Cela permettra une vraie écologie au sens large où toutes les interactions entre l’humanité et son environnement tendront vers une adaptation durable.
« Finalement, quand on veut conserver la nature dans un état stable, c’est agir contre nature! Tout est affaire d’équilibre, certes, mais d’équilibre dynamique, c’est-à-dire sans cesse changeant. » Patrick De Wever
L’écologie est intrinsequement liée a l’économie. On ne peut appliquer les principes écologiques sans changer de modèle économique. Tout est lié, et beaucoup d’humains se refusent à participer à ce changement dans le but de conserver leur « confort » matériel ( par ignorance bien plus souvent que par bêtise ). L’écologie passe donc par l’éducation, et l’accès à l’information libre. Mais les choses changent, petit à petit fleurissent des projets nouveaux, des modèles alternatifs de fonctionnement. Un retour au concret, à la terre , est en train de se produire chez de plus en plus de monde, lassé, fatigué par un mode de vie toxique, un rythme effrené.
Restons optimistes, et esperons que toutes ces initiatives ne finissent pas broyés sous le poids des dominants et des fous qui ne voient pas plus loin que leur propre avidité.
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Un retour à la terre mais pas à l âge de pierre pourquoi pas mais il faut que l innovation soit durable et pas des coups d épée dans l eau
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